Le Myanmar se considère comme la « terre sainte » du bouddhisme, le Birman consacrerait entre 10 à 20 % de ses revenus à l’entretien des pagodes.
C’est dans le nord du pays que je décide de rencontrer, de comprendre et vivre parmi les Sāmanera afin de percevoir les sensations d’un autre différent.
Tout commence par l’apprentissage, le collectif et le respect de chacun.
« Sāmanera vers le chemin de l’éveil » présente des adolescents qui font le choix de se tourner vers la lumière dès leur plus jeune âge.
Les jeunes Birmans, filles ou garçons de 7 à 14 ans environ, entreprennent ainsi leur noviciat.
En Birmanie chaque garçon devrait effectuer une période plus ou moins longue, d’une semaine à plusieurs mois, voire de plusieurs années en tant que novice dans un monastère.
Les Sāmanera ont un statut particulier : il existe un vocabulaire spécifique pour s’adresser à eux. Certains gestes sont interdits; on ne peut pas marcher dans leur ombre par exemple ou les pointer du doigt.